28/03/2018

La Tunisie a lancé l’autodiagnostic de son système phytosanitaire national par le recours à l’outil d’évaluation des capacités phytosanitaires (ECP), développé par le Secrétariat de la Convention Internationale de la Protection des Végétaux (CIPV).

DGPCQPA La Direction générale de la protection et du contrôle de la qualité des produits agricoles (DGPCQPA) a organisé les travaux du premier atelier du 13 au 15 mars 2018.  Cette évaluation s’inscrit dans le cadre de la première composante du projet FAO : « Renforcement des mesures de quarantaine des ravageurs des cultures, y compris le charançon rouge du palmier dans les pays du Maghreb : TCP/SNE/3601/C1 ».

Chacun des 13 modules de l’ECP cible des domaines fonctionnels critiques du système phytosanitaire géré par la DGPCQPA. Les utilisateurs de l’ECP sont soumis à un processus de planification stratégique fourni par l’outil qui implique (i) une analyse des lacunes, (ii) une analyse des problèmes pour identifier et traiter les causes profondes plutôt que les symptômes, (iii) l’analyse des forces, faiblesses, opportunités et menaces (FFOM), et (iv) l’identification des priorités dans la stratégie phytosanitaire de renforcement des capacités (https://www.ippc.int/en/pce/).

L’ECP est une approche participative impliquant la Direction générale de la protection et du contrôle de la qualité des produits agricoles (DGPCQPA) et ses divers partenaires dont les Ministères (Industrie, Intérieur, Environnement, Enseignement supérieur, Santé, Transport…), les autres secteurs de l’agriculture (Direction Générale de la Production Agricole, Direction Générale des Etudes et du Développement Agricole, Agence de Vulgarisation et de la Formation Agricoles), Groupement Interprofessionnel des Fruits, Groupement Interprofessionnel des Légumes, l’Union Tunisienne de l’Agriculture et de la Pêche, l’ Union Tunisienne de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat et le Syndicat des Agriculteurs de Tunisie.

L’ECP est facilitée par l’Organisation de la Protection des Végétaux pour le Proche-Orient (NEPPO). Cette activité entre dans le cadre de son plan stratégique visant à identifier les principales lacunes phytosanitaires de l’Afrique du Nord et du Proche-Orient en vue de mieux renforcer les capacités phytosanitaires de ces pays (http://www.neppo.org).

Ce premier atelier a permis d’initier les participants notamment le personnel de la DGPCQPA à l’approche méthodologique de l’ECP, d’établir le profil du pays et d’identifier les principales faiblesses liées au cadre législatif, à l’environnement externe de la DGPCQPA ; à la mission et stratégie de l’ONPV ; à la structure et processus de l’ONPV et aux ressources de l’ONPV.

La participation dynamique et fructueuse de toutes les parties prenantes a bien illustré leur motivation et leur volonté de participer au processus de renforcement du système phytosanitaire.

Le second atelier aura lieu du 26 au 28 juin 2018.